Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Pas Intelligent
27 avril 2015

J'ai effectué un saut en chute libre

Ca peut paraître incroyable, étant donné que j'ai le vertige en montant sur une chaise. Et pourtant, vendredi dernier, j'ai fait un saut en parachute. Tout a commencé dans un minuscule aérodrome dans le Nord Pas-de-Calais. Ca a démarré tout de suite très fort, puisque peu après mon arrivée on m'a demandé qui était mon légataire de l'assurance en cas de décès... Pas de doute, ils savent se montrer rassurants ! Une fois ces « formalités » remplies, j'ai fait la connaissance de mon moniteur : Julien, le mec à qui j'allais confier ma vie. Il m'a aussitôt mis à l'aise en me tutoyant. Étrangement, même si j'étais vaguement tendu, je me sentais bien. La dernière fois que j'ai ressenti ça, c'était en m'essayant au kitesurf avec des professionnels l'an dernier. Julien m'a expliqué les règles à suivre pendant le vol en quelques minutes. Puis nous avons enfilé nos harnais et il m'a donné des lunettes fluos pour me protéger les yeux pendant le vol. Le cordon était plutôt serré, mais comme nous allions tomber à 200 km/h, il était préférable de ne pas les paumer en cours de route. Nous avons ensuite rejoint le coucou qui nous attendait en bord de piste. Le confort à l'intérieur était, comment dire, rudimentaire ; nous nous sommes installés directement sur le plancher. Et trois minutes plus tard à peine, nous avons quitté le plancher des vaches, direction les 4000 mètres. Voler à bord d'un coucou est une expérience assez surprenante : la porte droite n'était en réalité qu'une simple toile plastique tenant avec quelques boutons. La pression est grimpée tandis que nous prenions de l'altitude. A partir de 1000 mètres, j'avais des papillons dans le ventre. A 3000, je me liquéfiais de peur. Après une demi-heure de vol, le moment tant espéré est enfin arrivé. Julien a bouclé mon harnais au sien et nous nous sommes approchés de l'ouverture. J'ai failli abandonner lorsque je me suis finalement retrouvé devant la porte. Pour ne pas m'appesantir sur le vide qui était sous mes yeux, je me suis efforcé de mettre en pratique les conseils de Julien. J'ai mis les pieds sous la carlingue, ai croisé les bras, à la Boris Karloff. Puis Julien a sauté et j'ai suivi le mouvement (étant donné que j'étais accroché à lui, je pouvais difficilement faire autrement). Les premières secondes, j'ai eu du mal à distinguer le haut du bas, mais on a fini par stabiliser. Le saut ne dure qu'une minute, mais c'est une minute vraiment chargée à l'adrénaline. Nous chutions à une vitesse incroyable. J'avais l'impression d'être Iron Man, l'armure en moins ! Le parachute s'est ouvert à l'approche des 1500 m et le calme s'est soudain installé. Cerise sur le gâteau, Julien m'a invité à prendre les commandes du parachute. J'ai pu m'amuser à diriger notre descente jusqu'à ce que l'approche du sol m'oblige à rendre les commandes. Julien m'a déclaré que la plupart des gens qui ont sauté disent qu'ils veulent recommencer. Il n'a pas exagéré : c'est exactement mon cas ! Si vous souhaitez avoir plus d’infos, je vous recommande de suivre le lien vers l’organisateur de ce saut en parachute.

11189239_1445426739088891_48807261_n

Publicité
Publicité
Commentaires
Pas Intelligent
  • Pas intelligent, c'est le blog qui me revient, sur la politique, les média et la société en générale. C'est mon cri de révolte sur la société, et je l'avoue aussi, le lieu de mes expériences, voyages et activités, rencontres, qui me rendent stupide.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité